
Le gouvernement de François Bayrou a récemment adopté le budget 2025, malgré des similitudes notables avec celui proposé par son prédécesseur, Michel Barnier, qui avait conduit à la chute de ce dernier. Cette situation soulève des questions sur les raisons pour lesquelles le Rassemblement National (RN) et le Parti Socialiste (PS) n’ont pas soutenu les motions de censure contre Bayrou, alors qu’ils s’étaient opposés au budget de Barnier.
Le budget de Barnier prévoyait 40 milliards d’euros de réductions des dépenses et 20 milliards d’euros de hausses d’impôts, des mesures d’austérité qui ont conduit à sa destitution par une motion de censure en décembre 2024. À l’inverse, Bayrou a réussi à faire adopter un budget comportant 50 milliards d’euros de coupes budgétaires et de hausses d’impôts, en obtenant le soutien tacite du PS et en évitant l’opposition du RN.
Pour obtenir ce soutien, Bayrou a concédé aux demandes de l’opposition, notamment en renonçant aux suppressions de postes d’enseignants et en augmentant les pensions, des mesures qui ont satisfait le PS. De plus, le RN a choisi de ne pas soutenir la motion de censure, estimant qu’elle n’avait pas de chances de succès et préférant éviter une crise politique supplémentaire.
Ces décisions suggèrent que le PS et le RN ont privilégié la stabilité politique et la réalisation de certains de leurs objectifs politiques, même si cela impliquait de soutenir un budget similaire à celui qu’ils avaient précédemment rejeté. Cette situation met en lumière les compromis politiques nécessaires dans un contexte de gouvernement minoritaire et de parlement fragmenté.
Parallèlement, l’économie française montre des signes inquiétants de retournement avec un ralentissement de l’investissement, une hausse du chômage, une multiplication des faillites et une perte d’attractivité. Les raisons incluent l’épuisement des mesures post-pandémie et l’impact de la récession en Allemagne. Parallèlement, le climat politique incertain dissuade les entreprises d’investir. La compétition mondiale s’intensifie avec un retour au protectionnisme aux États-Unis et une offensive commerciale agressive de la Chine. Face à ces défis, l’Union européenne appelle à une action rapide pour regagner en compétitivité. En France, les débats parlementaires sont divisés sans plan économique clair, tandis que le Premier ministre Michel Barnier essaie de trouver un équilibre entre redressement budgétaire et production économique, mais se heurte à une forte résistance.
Pour approfondir ces questions, l’économiste Marc Touati propose une analyse détaillée des défis économiques actuels, notamment la baisse du PIB, le retour de la récession en France et en Allemagne, la stagflation dans la zone euro, la flambée du chômage en France, le budget français 2025 et les risques d’augmentation du protectionnisme. Il aborde également des questions telles que la variation du PIB national en 2025, les perspectives pour le chômage, le niveau du déficit public et les dépenses publiques prévues dans le budget 2025. Touati fournit des réponses à ces questions et à bien d’autres dans sa vidéo, accompagnées de graphiques et de tableaux explicites et pédagogiques.
Pour une analyse complète et détaillée de ces enjeux économiques, vous pouvez consulter la vidéo suivante de Marc Touati :